LA GENÈSE, LES MIRACLES ET LES PRÉDICTIONS SELON LE SPIRITISME

Allan Kardec

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44.- Les affligés sont en grand nombre ; il n'est donc pas surprenant que tant de gens accueillent une doctrine qui console, de préférence aux doctrines qui désespèrent, car c'est aux déshérités, plus qu'aux heureux du monde, que s'adresse le Spiritisme. Le malade voit venir le médecin avec plus de joie que celui qui se porte bien ; or les affligés sont des malades, et le Consolateur est le médecin.

Vous qui combattez le Spiritisme, si vous voulez qu'on le quitte pour vous suivre, donnez donc plus et mieux que lui ; guérissez plus sûrement les blessures de l'âme. Donnez plus de consolations, plus de satisfactions du coeur, des espérances plus légitimes, des certitudes plus grandes ; faites de l'avenir un tableau plus rationnel, plus séduisant ; mais ne pensez pas l'emporter, vous, avec la perspective du néant ; vous avec l'alternative des flammes de l'enfer ou de la béate et inutile contemplation perpétuelle.

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