LA GENÈSE, LES MIRACLES ET LES PRÉDICTIONS SELON LE SPIRITISME

Allan Kardec

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LE PARADIS PERDU[3].

13.- CHAPITRE II. - 9. Or, le Seigneur Dieu avait planté dès le commencement un jardin délicieux, dans lequel il mit l'homme qu'il avait formé. - Le Seigneur Dieu avait aussi produit de la terre toutes sortes d'arbres beaux à la vue et dont le fruit était agréable au goût, et l'arbre de vie au milieu du paradis[4], avec l'arbre de la science du bien et du mal (Il fit sortir, Jéhovah Eloïm, de la terre (min haadama) tout arbre beau à voir et bon à manger, et l'arbre de vie (vehetz hachayim) au milieu du jardin, et l'arbre de la science du bien et du mal).

15. Le Seigneur prit donc l'homme, et le mit dans le paradis de délices, afin qu'il le cultivât et le gardât. - 16. Il lui fit aussi ce commandement, et lui dit : Mangez de tous les arbres du paradis (Il ordonna, Jéhovah Eloïm, à l'homme (hal haadam), disant : De tout arbre du jardin (hagan) tu peux manger). - 17. Mais ne mangez point du fruit de l'arbre de la science du bien et du mal ; car en même temps que vous en mangerez, vous mourrez très certainement. (Et de l'arbre de la science du bien et du mal (oumehetz hadaat tob vara) tu n'en mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.)

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[3]A la suite de quelques versets on a placé la traduction littérale du texte hébreu, qui rend plus fidèlement la pensée primitive. Le sens allégorique en ressort plus clairement.

[4]Paradis, du latin paradisus, fait du grec paradeisos, jardin, verger, lieu planté d'arbres. Le mot hébreu employé dans la Genèse est hagan, qui a la même signification.

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